Le rapport de l’agence Reuters émane d’une propagande et de calomnie contre l’armée nigériane, qui est accusée d’avoir mené un programme secret d’avortement massif depuis 2013. C’est ce qu’a dénoncé le Centre d’études internationales et stratégiques (Ciss) dans un rapport publié jeudi 22 décembre.
Selon le Ciss, une organisation non-gouvernementale britannique dénommée Marie Stopes International Organization Nigeria (MSION) est le cerveau du programme d’avortement illicite dans le nord-est du pays.
« Le rapport et la publication de Reuters étiquetés « Cauchemar au Nigeria : un conflit sur la vie des femmes et des enfants », divisé en trois parties, est de la propagande et de la calomnie contre l’armée nigériane. Il est de notoriété publique que Marie Stopes International Global Partnership, une ONG britannique, est responsable des avortements de masse au Nigeria », a noté le rapport.
Le centre s’inquiète de la raison pour laquelle Reuters avait laissé des reportages sur cette ONG britannique qui est responsable de tels crimes pour attaquer l’armée nigériane qui s’acquitte de ses fonctions de manière responsable et professionnelle. « La mission de l’ONG est de veiller à ce que les familles et les femmes aient des enfants par choix et non par hasard. Il a été rapporté par M. Jonathan Nachia, responsable du suivi et de l’évaluation de la recherche MSION dans le Nord-Est que « l’organisation a réussi à éviter 15.317 grossesses non désirées ; 6.344 avortements ; 5.719 avortements à risque ; 79 décès maternels et 4 581 décès et morbidité, entre autres », a ajouté le communiqué.
Le Ciss exhorte le gouvernement et l’armée de suivre les activités des ONG dans le pays, en particulier dans la zone du Nord-est.
« Cela aidera à faire échec et mat et empêchera leurs campagnes de propagande et de calomnie contre l’armée nigériane. En fin de compte, il faut dire que l’armée nigériane a été très professionnelle dans la lutte contre l’insurrection de Boko Haram et n’a, en aucun cas, été jugée coupable », a conclu le rapport.
Le 7 décembre dernier, un rapport de Reuters a publié un programme secret d’avortement forcé pour les femmes violées par Boko Haram. Ce rapport a décrit les avortements comme une autre méthode par laquelle l’armée nigériane vise à « mettre fin à la lignée présumée des insurgés ». Mais Abuja a nié l’existence d’un programme d’avortement forcé.
Ali Maliki