Les choses empirent pour Blessing Okagbare, sprinteuse nigériane. Disqualifiée aux J.O de Tokyo à l’épreuve du 100 mètres pour le contrôle positif à l’hormone de croissance, la Nigériane fait objet de trois accusations antidopage distinctes. C’est ce qu’a rapporté l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) dans un communiqué jeudi 07 octobre.
Mais l’athlète nigériane nie toutes les accusations. Blessing Okagbare demande qu’elles soient soumises à une audience devant un tribunal disciplinaire. « Blessing Okagbare a désobéi à un ordre de produire des documents, des enregistrements et des dispositifs de stockage électroniques en relation avec les autres accusations », a indiqué l’AIU.
Selon le communiqué, la deuxième accusation concerne l’érythropoïétine recombinante (EPO) détectée dans son échantillon lors d’un test hors compétition au Nigeria. « L’athlète a refusé de coopérer à l’enquête de l’AIU sur son cas », a ajouté le communiqué.
Près de dix athlètes nigérians ont été disqualifiés aux compétitions sur la base de la règle 15 des obligations antidopage. Le règlement stipule qu’au cours des dix mois après les jeux olympiques, tout athlète doit subir au moins trois contrôles antidopage sans préavis et hors compétition. Les tests doivent s’effectuer en intervalle d’au moins trois semaines.
Ali Maliki