Au moins quarante-cinq personnes ont péri dans le naufrage de deux bateaux transportant des migrants au large des côtes de Djibouti, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Seulement trente-deux personnes ont été secourues, tandis que l’OIM participe activement aux opérations de recherche et de sauvetage.
Les deux embarcations, qui avaient quitté le Yémen avec 310 personnes à bord, se sont brisées sur les eaux tumultueuses de la mer Rouge. Le nombre de disparus reste inconnu.
Ce drame rappelle le caractère dangereux de la « Route de l’Est », traversée par des dizaines de milliers de migrants de la Corne de l’Afrique chaque année. Ils fuient la pauvreté, les conflits et les catastrophes naturelles dans leurs pays d’origine, espérant trouver une vie meilleure dans les pays riches du Golfe.
En août dernier, un autre bateau transportant des migrants avait sombré au large du Yémen, faisant treize morts.
Les migrants qui parviennent à atteindre le Yémen, un pays déchiré par la guerre civile, se retrouvent souvent confrontés à de nouvelles menaces pour leur sécurité. La plupart tentent de rejoindre l’Arabie saoudite et d’autres pays arabes du Golfe, où ils espèrent trouver du travail comme ouvriers ou employés de maison.
Ephraïm Kafuti