Ce jeudi 6 octobre, le procès en appel de l’assassinat de Rossy Mukendi, activiste pro-démocratie, s’ouvre à la Haute cour militaire de Kinshasa.
Le colonel Carine Lokeso et Tokis Koumbou, un de ses gardes du corps, tous condamnés à perpétuité en janvier dernier, seront de nouveau sur le banc des accusés. Mme Lokeso, commissaire supérieure adjointe, a été coupable de des infractions de meurtre et de violations des consignes.
Considéré comme auteur du tir ayant causé la mort de Rossy Mukendi, 36 ans, le brigadier en chef, Tokis Koumbo, quant à lui, avait innocenté de l’infraction de violation des consignes. Toujours selon ce jugement, l’Etat congolais devrait verser à la famille de la victime une somme estimée à 115.000 Usd pour réparation.
Mais les parties civiles avaient jugé ce montant insignifiant, en interjetant appel. Et les avocats de la famille de victimes avaient, lors de la plaidoirie, réclamé une indemnisation à hauteur de 11 millions Usd pour les préjudices subis.
Dimanche 25 février 2018. Ce jour-là, Rossy Mukendi a été tué dans une manifestation organisée les laïcs catholiques pour exiger la tenue des élections et l’alternance démocratique au sommet de l’Etat.
François Kitoko