Pour la quatrième phase des opérations conjointes des armées congolaises (FARDC) et ougandaises (UPDF). Kinshasa et Kampala visent à atteindre certains objectifs qui ne l’ont pas été dans les phases précédentes au Nord-Kivu et en Ituri, Est de la RDC. C’est ce qu’a rapporté lieutenant-colonel Mak Hazukay, porte-parole des opérations FARDC-UPDF conjointes samedi 1er octobre.
L’armée congolaise fustige la présence des femmes et enfants sur les positions militaires et demande aux troupes de ramener leurs familles vivre les cités aux côtés des autres civils.
« Nous avons été tous surpris d’apprendre que parmi les victimes de Bulongo, on a enregistré deux victimes dont une femme. Et là nous disons que soit nos militaires n’ont pas respecté les consignes qu’on leur donne ou soit la population ne comprend pas pourquoi nous donnons ces consignes. Il est inconcevable de retrouver une femme civile dans une position militaire à 06h00 du matin. Ces positions-là sont celles de combats. », a déclaré le porte-parole.
Il trouve inconcevable qu’on trouve des femmes et des enfants dans pareille position. « Ce sont des tranchées de communication, ce sont des trous de fusiliers exposés à toute attaque, à toute menace ennemie. Si quelqu’un a une copine, une femme, un dépendant, il y a des heures de visite. Emmenez quelqu’un dans un trou de fusilier c’est punissable », a-t-il insisté.
Les armées congolaises et ougandaises sont déterminées à éradiquer les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) et tous leurs supplétifs dans les territoires de Beni (Nord-Kivu), Irumu et Mambasa en Ituri. Les troupes de la coalition pilonnent des grands bastions des ADF dans les environs de Bulongo et de Karuruma en territoire de Beni.
Reagan Kimbale