Plus de 200 oiseaux sauvages ont été retrouvés morts. Ils seraient décédés à la suite d’une épidémie de grippe aviaire entre Walvis Bay et Swakopmun, le long de la côte namibienne. C’est ce qu’ont annoncé les autorités sanitaires vendredi 21 janvier. Le gouvernement namibien interdit à la population de toucher à mains nues des oiseaux de mer visiblement malades et mourants. Mais également fraîchement morts.
« Des oiseaux malades vivants ont été observés. Ils ont montré des signes cliniques tels que des tremblements et des frissons. Mais aussi des mouvements chancelants et des têtes enflées. Certains oiseaux malades ont montré des signes d’apprivoisement et de réticence à fuir les humains », a déclaré Albertina Shilongo, vétérinaire en chef de la direction vétérinaire en Namibie. Elle indique que la source de l’infection est soupçonnée d’être des oiseaux migrateurs sauvages.
Le gouvernement namibien met en place des mesures pour minimiser la propagation dans d’autres régions du pays. « Les personnes susceptibles d’avoir été en contact avec les oiseaux et qui présentent des symptômes pseudo-grippaux dans les dix jours qui suivent la manipulation des oiseaux. Ils doivent se présenter à leur centre de santé la plus proche », a dit Jonas Musheko, porte-parole du ministère namibien de l’agriculture.
En novembre 2021, la Namibie a interdit les importations ainsi que les mouvements en transit de volailles vivantes et de produits avicoles en provenance d’Allemagne et des Pays-Bas. C’était suite à une épidémie de grippe aviaire hautement virulente.
Ali Maliki