Au moins vingt-sept personnes ont trouvé la mort, dont les soldats et trente-trois autres blessées dans une attaque djihadiste contre un camp de l’armée malienne, dans le centre du pays. C’est ce qu’a annoncé l’armée malienne dans un communiqué vendredi 4 mars.
Selon cette source, quarante-sept assaillants ont été neutralisés dans la matinée et vingt-trois autres l’ont été à la suite d’un ratissage sur les sanctuaires terroristes.
« L’attaque s’est déroulée vendredi matin vers 05H30 GMT, au camp de Mondoro dans le centre du Mali, faisant également trente-trois blessés, dont vingt et un graves, et sept portés disparus parmi les soldats », rapporte l’armée.
Cette attaque survient, alors que le Mali est en pleine reconfiguration militaire. Au cours des derniers mois sont arrivés, dans le pays, de nombreux renforts présentés par les autorités maliennes comme des instructeurs russes. Pourtant, la France et ses partenaires les voient comme des mercenaires du groupe Wagner.
La France et ses alliés européens au sein du regroupement de forces spéciales Takuba viennent, eux, d’annoncer leur retrait militaire du territoire malien. C’était sur fond de vives tensions diplomatiques. Mais l’armée malienne ne cesse depuis des semaines de proclamer le succès contre les djihadistes.
Le camp de Mondoro, proche de la frontière avec le Burkina Faso, a été à plusieurs reprises par le passé la cible d’attaques de groupes djihadistes qui opèrent dans la zone depuis plusieurs années. Les habitants dénoncent une situation de blocus imposé par les terroristes, malgré la présence de l’armée.
Mervedie Mikanu