Sur les réseaux sociaux, en général, ça vole très bas.
Parfois, ça ne décolle même pas.
Comment peut-il en être autrement?
Sans la moindre formation, nous nous retrouvons un jour, comme par enchantement, dans la cabine, les manettes en mains, à vouloir piloter cet engin délicat.
Engin délicat dans lequel nous avons subitement mille et un moralisateurs.
Nous y avons des centaines de conseillers publics à qui nous n’avons rien demandé.
Et puis, nous avons également ces sages, mal inspirés, finalement plus nombreux que ceux à qui ils font la morale.
Mon Dieu!
Chacun prend la parole sans la demander sur internet.
Sur ces réseaux, sans raisons, nous-nous adressons en des termes peu courtois à des gens qui, pourtant, sont censés être nos amis…sur Facebook, je suppose.
Les stupidités s’enchaînent et les futilités sont plus brillantes aujourd’hui que la veille.
Les flèches verbales ou écrites volent de plus en plus violentes et brûlantes puis percent sans pitié, leurs victimes.
Nous voulons pourtant d’un monde plus humain, il me semble.
Les méchancetés s’exposent sans pause et les agressions s’épanouissent sans frissons.
Nous rêvons cependant, sauf erreur, d’un monde meilleur.
Togo, Servais Koumako