Antonio Guterres, secrétaire générale des Nations unies, dénonce l’escalade des violations des droits humains en Centrafrique. C’était dans un nouveau rapport remis au Conseil de sécurité sur des exactions commises par les forces centrafricaines et leurs alliés mardi 15 février.
Le secrétaire général de l’Onu dit être consterné par l’augmentation continue des atteintes aux droits humains. Mais aussi « des violations du droit international humanitaire perpétrées par toutes les parties au conflit », a relayé l’AFP.
« J’exhorte les autorités nationales à prendre des mesures visibles et immédiates pour prévenir des graves violations des droits humains par les forces de sécuritaire nationales et d’autres personnels de sécurité, y compris les abus visant les minorités ethniques et religieuses », a déclaré Antonio Guterres.
En 2021, les Nations unies avaient, dans un rapport, dénoncé les exactions commises par les paramilitaires russes et les forces centrafricaines ainsi que les rebelles. Ces derniers restent actifs dans le pays. Selon l’organisation onusienne, au moins dix-sept civils avaient été tués lors d’une opération menée par l’armée près de Bria, située à 600 Km de Bangui en janvier 2021.
Raymond Nsimba