Ce lundi 26 février, une attaque d’hommes armés contre une mosquée à Natiaboani, dans l’est du Burkina Faso, a fait plusieurs dizaines de morts, selon des locales.
Une source, citée par l’AFP, confie que les assaillants ont fait irruption lorsque les victimes, majoritairement musulmans, s’étaient réunis à la mosquée pour prier. D’après une autre source, les hommes armés ont d’abord encerclé la mosquée dans les petites heures avant d’ouvrir le feu sur les fidèles qui s’y trouvent pour la première.
Elle parle d’une attaque d’envergure au regard des dégâts, indiquant que les assaillants ont aussi ciblé les éléments du détachement militaire et les Volontaires pour la défense de la patrie.
Mais selon l’Agence d’information du Burkina Faso, l’armée a réagi avec efficacité après cette attaque. Le média d’Etat renseigne que plusieurs hommes armés ont été tués, leurs matériels brûlés ou récupérés.
Toujours dimanche, au moins quinze fidèles d’une église catholique ont été tués par des djihadistes présumés, selon le vicaire général du diocèse de Dori, l’abbé Jean-Pierre Sawadogo. Les hommes armés ont mené des attaques contre le 16ᵉ Bataillon d’intervention rapide (Bir) près de Kongoussi (nord) et le bataillon mixte dans la zone de Ouahigouya (nord).
Voisin du Mali et du Niger, le Burkina Faso proie à des attaques hommes perpétrées par des groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique (EI). Malgré la promesse du capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition au Burkina, les tueries continuent.
La Rédaction