Un mois après la sortie de son single «sapeurs-pompiers», Awilo Longomba, artiste musicien congolais revient cette fois-ci avec «Fidèle». La chanson est lancée depuis le 5 octobre dernier et est disponible sur les plateformes de téléchargement et d’écoutes en ligne.
Dans une interview exclusive accordée à sahutiafrica.net, le fils de Vicky Longomba du TP OkJazz, révèle les raisons du choix de ce thème.
«Mon choix s’est penché sur la fidélité, parce que la fidélité est le partage de notre vie quotidienne, dans une relation amoureuse, tout comme amicale ou spirituelle, on tient compte de la fidélité», confie-t-il.
En costume traditionnel de Masaï du Kenya, bouclier en main, accompagné d’une flèche, en pleine nature, Awilo Longomba, prononce son nom en criant dès le début de la chanson: «Awilo Longomba!» et le cœur répond «Eeeeeh fidèle eeeee, je suis fidèle eeeee».
Dans cette chanson, l’artiste musicien prêche la fidélité en amour. «Po na bolingo na yo, na sopa boule eee, ba finga zoba ». Comprendre; Pour ton amour j’ai perdu la raison, traité d’imbécile». « Fidèle » moteur d’assurance des hommes et des femmes amoureux.
L’ex batteur de Viva la Musica de Papa Wemba, a soutenu que la fidélité dans une relation amoureuse entre homme et femme est le moteur de l’assurance pour les femmes qui ne font plus confiance aux hommes, la plupart réputés comme étant “infidèles”.
«Les hommes sont traités d’infidèles plus que les femmes. Il est possible que cela soit vrai. Mais, j’ai voulu rassurer et montrer aux femmes que les hommes peuvent être fidèles s’ils sont amoureux».
La mise en valeur des cultures africaines
Le clip «Fidèle » est tourné au Kenya, dans un parc avec les populations Masaï. Awilo Longomba porte même le pagne masaï.
«J’ai tourné ce clip au Kenya, parce que ça me renvoie à nos cultures africaines et j’ai voulu les mettre en valeur».
Awilo ne sort plus d’albums
Après la sortie de l’album « Karolina » en 2013 que, l’animateur Awilo Longomba ne sort plus d’album à proprement parler. D’après l’artiste musicien, cette situation s’explique par le changement de l’environnement musical et de l’écosystème. «Les choses ne sont plus ce qu’elles étaient dans le domaine de la musique, confie-t-il. Tout est maintenant digital, les cassettes ou CD ne sont plus utilisés».
«Je préfère sortir le single, des chansons une par une, pour mettre en valeur mes œuvres. Souvent dans un album, une ou deux chansons seulement font du succès, poursuit Awilo Longomba. Karolina et Coupé bibamba, sont des chansons connues alors qu’il y’ avait d’autres beaux sigles».
Inès Kayakumba