Au moins quarante civils ont été tués et quarante-deux autres dans une attaque djihadiste à Djibo dans le Sahel au Burkina Faso, dimanche 26 novembre, selon le Haut-commissariat des Nations unies.
Des sources, citées par l’AFP, renseignent que les assaillants ont visé un détachement de l’armée. Et que des dizaines d’entre eux ont été tuées ensuite les forces de défense.
L’agence onusienne rapporte que les djihadistes ont attaqué une base militaire, des maisons et les camps de personnes déplacées internes à Djibo.
Pour le Haut-commissariat, les attaques contre les civils sont inexcusables et doivent s’arrêter, ceux qui en sont responsables doivent être jugés après une enquête approfondie, impartiale et indépendante par les autorités. « Cibler délibérément des civils ou des personnes ne prenant pas part directement aux hostilités constitue un crime de guerre », a rapporté le communiqué.
Dimanche, la télévision publique a annoncé que l’armée a neutralisé près de 400 terroristes. Selon cette source, il s’agit d’un bilan provisoire de cette attaque déjouée.
Djibo, proche de la zone dite des trois frontières entre Niger, Burkina et Mali où sévissent les groupes djihadistes, est assiégée par ces derniers depuis des mois. Plusieurs convois cherchant à la ravitailler ont été attaqués.
Depuis 2015, le Burkina est pris dans une spirale de violences perpétrées par des groupes djihadistes affiliés à l’Etat islamique et à Al-Qaïda, qui frappaient déjà le Mali et le Niger voisins.
La Rédaction