Réunis à Téhéran, la capitale de la République Islamique d’Iran, du 09 au 10 septembre, les ministres de l’Environnement, les hauts représentants des pays touchés par la crise des tempêtes de sable et des poussières ainsi que d’autres États ont décidé de renforcer la coopération dans le contrôle et surveillance dans les zones affectées.
Cette rencontre a eu pour principal objectif le renforcement de la coopération internationale et régionale dans la lutte contre ce fléau qui a une incidence majeure sur l’humanité, soulignent les organisateurs. Au cours de cette réunion, les participants ont fait savoir que le changement climatique est un élément essentiel d’aggravation de risque permanent des tempêtes de sable et des poussières.
Les participants ont tous noté que « les tempêtes de sable et des poussières ont des conséquences néfastes sur l’agriculture, la santé, la destruction de la biodiversité, des infrastructures, l’environnement terrestre et aquatique ».«Les défis de la lutte contre ce fléau, nécessite une collaboration globale des États des régions concernées et la promotion de la coopération internationale et des partenariats forts entre les États à travers les Agences du Système des Nations-Unies », ont-ils souligné
À l’issue de la rencontre, des mesures ont été prises, notamment, le soutien et la mise en place des groupes de travail au niveau régional et avec les États affectés et intéressés dans la lutte contre les tempêtes de sable et des poussières.
Mais aussi, la mise en place de plan de contingence de lutte contre cette crise au niveau régional, particulièrement en Asie, au Pacifique incluant d’autres régions dont l’Afrique ; l’intensification des recherches scientifiques, le partage des informations, le transfert des technologies et des bonnes pratiques pour lutter contre ce fléau et tant d’autres résolutions.
La déclaration adoptée devra être transmise au Secrétaire Général des Nations-Unies et sera probablement sanctionnée par une résolution Onusienne.
De façon historique, la République Démocratique du Congo avait, à travers son ministre de l’Environnement et du Développement durable, introduit et fait adopter au point 11 de la déclaration finale, l’amendement sur la prise en compte de la Région Afrique dans la stratégie globale de lutte contre les tempêtes de sable et des poussières.
Mervedie Mikanu