Ce jeudi 1er septembre, le Front pour la libération du peuple du Tigré (TPLF) a, dans un communiqué, dénoncé une offensive conjointe des forces éthiopiennes et érythréennes dans le nord du Tigré, déclarant que ces attaques déclenchent « une guerre totale ».
« L’Ethiopie avait positionné une force militaire massive en Erythrée, avant de perpétrer ensemble cette attaque contre le Nord du Tigré », rapporte le communiqué du TPLF.
Les rebelles tigréens affirment aussi que « l’armée fédérale éthiopienne a mené des tentatives de percée répétées au sud du Tigré », dans la région voisine de l’Amhara, où les soldats éthiopiens sont épaulés par les forces régionales et des milices locales.
En Ethiopie, le gouvernement fédéral et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) sont en guerre depuis novembre 2020. Après cinq mois de trêve, les combats ont repris le 24 août autour de la pointe sud-est de la région Tigré. La reprise des hostilités inquiète l’Union africaine et la communauté internationale.
Joe Kashama