Dimanche 4 novembre, des responsables locaux ont rapporté la mort d’au moins quatorze personnes, dont plusieurs enfants, dans un camp de réfugiés de Palabek, dans le nord de l’Ouganda, frappé par la foudre.
Cinq filles et neuf garçons âgés de 14 à 18 ans figurent parmi les victimes, selon William Komech, responsable du district de la région de Lamwo. Il s’agit d’une foudre qui a frappé une église de fortune, où une cinquantaine de personnes s’étaient abritées lors d’un violent orage.
Les réfugiés étaient pour la plupart issus de la communauté Nuer du Soudan du Sud. « Le gouvernement travaille avec le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) et d’autres agences pour fournir l’assistance nécessaire aux survivants », a déclaré Hillary Onek, ministre ougandais des réfugiés et de la préparation aux catastrophes, dans les propos relayés par l’AFP.
En Ouganda, des décès liés à la foudre n’est pas une première. Près de dix-huit élèves et neuf adolescents avaient péri après que la foudre s’était abattue sur une école primaire en 2011.
La Rédaction