La RDC est déterminée à accélérer certaines réformes sécuritaires, mais aussi la sécurité de personnes et de leurs biens notamment dans sa partie orientale, en proie à l’instabilité. Tel a assuré Antipas Mbusa Nyamwisi, ministre congolais d’Intégration régionale, lors d’une rencontre avec Lucy Tamlyn, ambassadrice américaine en poste à Kinshasa, mardi 16 mai.
« Les FARDC vont occuper une position prépondérante dans la coordination et l’harmonisation de toutes les opérations militaires sur le territoire national. Nous allons mettre en place tous les mécanismes possibles pour ramener la paix à l’Est du pays. Toutefois, le pays de Tshisekedi tient à sa politique de bon voisinage en maintenant un climat de convivialité avec tous ses voisins », a déclaré le ministre Mbusa Nyamwisi.
Pour Mme Tamlyn, Washington appelle au respect du processus de Launda, censé déboucher à une désescalade entre Kinshasa et Kigali, en brouille depuis la résurgence du M23.
« La Feuille de route de Luanda recommande, en pratique, le cantonnement des éléments du M23. Les troupes de la SADC annoncées à court terme dans l’est du pays devraient s’employer à soutenir la RDC dans ses efforts de la restauration de la paix. Comme il y a quelques années, quand les terroristes du M23 ont été mis en débandade », a dit Lucy Tamlyn.
L’insécurité persiste dans l’est persiste depuis un quart de siècle avec les mêmes acteurs et mêmes revendications, selon M. Nyamusi. « Aux grands maux, de grands remèdes », croit-il.
L’est de la RDC est confronté à l’activisme de groupes armés, qui tuent, volent, violent, pillent, kidnappent et incendient des habitations. Entre-temps, les FARDC s’affrontent aussi avec les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda selon Kinshasa. Kigali a toujours ces accusations.
RK