La reprise des hostilités entre l’armée et les rebelles du M23 a poussé plus de 100.000 personnes à se déplacer dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, selon le bureau des Affaires humanitaires des Nations unies (Ocha).
« Des acteurs humanitaires préviennent que l’afflux de personnes déplacées pourrait aggraver la situation désastreuse de Masisi, avec plus de 600.000 déplacés au 30 novembre 2024 », a rapporté cette agence onusienne.
Elle indique qu’une relative accalmie s’observe dans cette localité. D’après l’Ocha, certaines familles déplacées ont commencé à revenir. Stéphane Goetghebuer, chef de mission de Médecins sans frontières au Nord-Kivu, affirme que les équipes de MSF et du ministère de la Santé ont pris en charge 75 blessés à l’hôpital de Masisi et au centre de santé de Nyabiondo entre vendredi et lundi.
« Outre ces soins, ces deux structures de soins ont abrité pendant quelques jours des centaines de civils venus s’y réfugier pour y bénéficier d’une protection accumulée », a-t-il déclaré.
Dans l’est de la RDC, la situation sécuritaire demeure volatile et les armes continuent de résonner. Luanda, qui joue la médiation dans cette crise depuis le début, a dénoncé la violation du cessez-le-feu. Après la rencontre manquée du président Tshisekedi et de son homologue rwandais, Paul Kagame, le processus de Luanda risque de plonger le processus de Luanda dans l’impasse.
La Rédaction