Plus de trois millions de cas du paludisme ont été recensés entre janvier et mai en Angola, a annoncé Silvia Lutucuta, ministre angolaise de la Santé, jeudi 17 juin. D’après elle, c’est une augmentation de cas par rapport à la même période en 2020. Mais Silvia Lutucuta affirme que le taux de décès a baissé. Elle alerte que le pays est confronté à une situation «critique et difficile».
Elle signale que les provinces les plus touchées sont Luanda, Lunda Norte, Malanje, Uíje, Bié, Benguela, Huambo et Huíla où il y a eu une forte demande de la population. «Le paludisme est la principale cause de décès dans le pays, touchant la plupart des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans. Dans le cas des familles vulnérables, l’anémie sévère et la malnutrition sont des complications souvent associées au paludisme, causant un plus grand nombre de décès à l’heure actuelle», a-t-elle expliqué.
«Les principales mesures de prévention des mises en place sont la prolifération des eaux stagnantes, propices à la reproduction des moustiques, l’amélioration de l’assainissement de base dans les maisons, grâce à la fumigation et à l’éducation sanitaire des familles», a préconisé Silvia Lutucuta.
Le gouvernement angolais a promis la mise en œuvre d’un plan d’urgence intersectoriel. Mais aussi une réponse à la demande de soins médicaux.
Ali Maliki