Idriss Déby Itno, président du Tchad, a annoncé l’envoi de 1200 soldats dans la zone entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, pour lutter contre les jihadistes, lundi 15 février, à l’ouverture du 7ème sommet des Chefs d’Etats du G5 Sahel. Cette zone connue sous le nom des « trois frontières », est le carrefour où les jihadistes des différents groupes de la région du Sahel sont le plus actifs.
Ouvert à Ndjamena au Tchad, ce sommet est basé sur les «orientations stratégiques pour une nouvelle vision d’un Sahel stable et prospère au service des peuples». Le Tchad va prendre la présidence du G5 Sahel cette année après la Mauritanie, et Idriss Déby Itno veut rendre effectif le déploiement des troupes tchadiennes pour lutter contre les jihadistes. Cette annonce avait déjà été faite, il y a un an de cela.
Alors que la région du Sahel est affectée par le terrorisme, les Chefs d’Etat du Burkina Faso, de la Mauritanie, du Niger, du Tchad et les autorités maliennes, veulent trouver les moyens efficaces pour éradiquer le terrorisme dans cette partie de l’Afrique. Les Chefs d’Etats africains, doivent travailler à mobiliser les troupes dédiées à la lutte contre les jihadistes dans le cadre du G5-Sahel, mais aussi trouver les financements possibles pour «la montée en puissance de la force conjointe du G5 Sahel en coordination avec le secrétariat exécutif», a fait Moussa Faki Mahamat , président de la commission de l’Union africaine.
C’est ce 16 février que se clôture le 7ème sommet du G5 Sahel.
Nicole Kavira