Mardi 17 septembre, les Etats-Unis ont appelé les belligérants au Soudan à rentrer sur la table de négociation.
« Nous appelons toutes les parties à ce conflit à mettre fin à cette violence et à s’abstenir de l’alimenter, pour l’avenir du Soudan et pour tout le peuple soudanais », a déclaré le président Joe Biden, dans un communiqué. Il appelle les belligérants à retirer leurs forces pour faciliter un accès humanitaire sans entrave.
Jusque-là, toutes les tentatives de pourparlers n’ont pas abouti à une désescalade. Et les armes continuent de résonner au Soudan, rongé par une guerre de frères d’armes sanglante et meurtrière. Si le camp du général Hemedti se montre ouvert, le camp du général Abdel Fattah al-Burhan boude les négociations et veut aller jusqu’au bout.
Récemment, les États-Unis ont déterminé que les deux parties avaient commis des crimes de guerre. Washington a sanctionné seize personnes et entités liées à la guerre. Dans un communiqué, M. Biden a déclaré que les États-Unis continueraient d’évaluer d’autres allégations d’atrocités et d’éventuelles sanctions supplémentaires.
Au Soudan, le conflit a éclaté lorsque la concurrence entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (RSF), qui partageaient auparavant le pouvoir après un coup d’État, a dégénéré en guerre ouverte. Depuis 17 mois, plus de 12 000 personnes ont été tuées au Soudan.
Josaphat Mayi