Après le désistement de Québec, la RDC assure avoir pris toutes les dispositions nécessaires en matière de sécurité pour accueillir les participants aux IXe Jeux de la Francophonie.
Mardi 26 juin, le Québec a annoncé qu’il n’enverrait pas d’athlètes ni d’artistes à Kinshasa « pour des raisons de sécurité et de santé ».
Pour Isidore Kwandja, directeur du comité national des Jeux, la question sécuritaire préoccupe aussi les Congolais et « nous ne prenons pas cela à la légère, parce que nous voulons que ce soit un succès », dit-il lors d’un point de presse mercredi à Kinshasa.
Kwandja affirme qu’un contrat a été signé avec une entreprise privée pour la sécurité à l’intérieur des aires de jeu et 4.500 policiers seront chargés de la sécurité à l’extérieur.
« La France a formé des officiers pour contenir les mouvements de masse. En matière de santé, des experts français sont en train de former 80 médecins pour ce que l’on appelle le plan blanc, plan d’urgence à activer en cas de gros incident. Nous avons passé un contrat avec un grand hôpital (…), nous avons pris des assurances pour les athlètes », a-t-il poursuivi.
A trente jours de la tenue de ces jeux prévu du 28 juillet au 6 août, M. Kwandja assure que « les équipements sont en cours de finition. Une chose aujourd’hui est certaine : les Jeux de Kinshasa auront bel et bien lieu », a-t-il ajouté, alors que tous les doutes ne sont pas entièrement levés.
D’après les organisateurs, plus de 3.000 jeunes athlètes et artistes venus d’une quarantaine de pays sont attendus pour ces Jeux qui combinent épreuves sportives et culturelles.
La RDC est en proie à des violences armées dans sa partie est, à plus de 1.500 km de Kinshasa, tandis que des violences communautaires ont éclaté l’année dernière à l’ouest, non loin de la capitale.
Joe Kashama