Lilian Kasait, athlète kényane, a écopé d’une interdiction de dix mois pour dopage. C’est ce qu’a annoncé l’unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) dans un communiqué mercredi 21 septembre.
Selon l’AIU, elle a plaidé coupable aux accusations de dopage et que sa suspension va s’étendre d’avril 2022 à février 2023.
« Compte tenu de la rapidité avec laquelle l’athlète a admis les violations des règles antidopage lors de la notification, les parties conviennent que la période de suspension sera antidatée », a noté le communiqué.
Lilian Kasait, 25 ans et médaillé de bronze mondial de cross-country 2017, aurait été testé positif pour un médicament hormonal interdit, le létrozole.
Elle avait obtenu une 12e place lors de la finale du 5000 mètres aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020, mais son résultat a depuis été effacé des records après avoir été testée positive.
Elle est devenue la huitième athlète kényane reconnue coupable de dopage en juillet.
Face à la vague de tests positifs, la Fédération kényane d’athlétisme a pris une série de mesures pour lutter contre ce problème, en relançant son unité de renseignement et d’enquête « dans le but de démanteler les cartels et de porter la guerre contre le dopage à un nouveau niveau ».
Ali Maliki