Ce jeudi 10 novembre, un tribunal de Nairobi a mis fin aux poursuites contre Rigathi Gachagua, vice-président kényan, dans une affaire de fraude de 60 millions Usd.
Les juges justifient leur décision par l’insuffisance des preuves insuffisantes. M. Gachagua et ses neuf co-accusés ont été accusés de corruption en juillet 2021. Mais il nie tout acte répréhensible.
Toutefois, le tribunal avertit que les accusés peuvent être de nouveau arrêtés à l’avenir pour les mêmes charges si les enquêteurs trouvaient des preuves. « La demande du directeur des poursuites publiques est accordée », dit le magistrat Victor Wakumile dans sa décision.
Le tribunal recommande la promulgation d’une loi établissant le bureau d’un juge de la mise en état chargé de vérifier s’il existe suffisamment de preuves avant qu’un accusé ne soit traduit devant le tribunal.
« Il est injuste de soumettre les huissiers de justice à prendre de longues notes alors qu’il n’y a pas d’affaire », poursuit le magistrat.
Selon l’opposition kényane, depuis l’ascension de William Ruto à la tête du pays, les procureurs ont retiré plusieurs poursuites contre certains de ses alliés pour les mêmes motifs.
Ali Maliki