« Le Congo et l’Afrique dans la littérature contemporaine ». C’est le thème de la journée international de l’écrivain africain célébrée le 07 novembre. Lundi 8 novembre, une cérémonie a été organisée au musée national à Kinshasa, capitale congolaise, pour commémorer cette journée. Cette activité a été organisée par le panel chargé d’accompagner la mandature de Félix Tshisekedi, président congolais, à la tête de l’Union africaine.
La salle climatisée du Musée national est calme. Des auteurs, écrivains, personnalités politiques et quelques passionnés de la littérature célèbrent l’écrivain africain. Une célébration marquée par les distinctions des écrivains africains : le prix Nobel de la littérature, le Booker prize et le prix Goncourt. Une table ronde sur la littérature congolaise a été tenue au cours de laquelle les intervenants ont souligné l’influence du regard extérieur sur la littérature congolaise.
D’après eux, la littérature congolaise est marquée par la problématique de la guerre et de la tragédie. Ils ont appelé le gouvernement à œuvrer pour la promotion de la culture. « Il faut que la culture soit mise en avant dans l’action politique, car faisant partie des leviers de la société », a dit le professeur Masegabio, un des intervenants.
Catherine Furaha, ministre congolaise de la Culture, affirme avoir constaté « un grand progrès de la littérature congolaise et africaine cette année ». « Autrefois à la traîne, on constate depuis un temps des avancées estimables au Congo, notamment avec les sacres des écrivains Blaise Ndala, Yan Kheme ou encore Julio Badianzile. C’est une progression qui montre qu’on est sur la bonne voie », a déclaré Hervé Bia alias Tata N’longi Biatitude, président des écrivains du Congo.
Dinho kazadi