Les vents puissants et les pluies torrentielles déchaînés par la tempête tropicale Ana ont perturbé la vie des milliers d’enfants à Madagascar, au Malawi, au Mozambique et au Zimbabwe. C’est ce qu’a alerté le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) vendredi 28 janvier. Cet organisme onusien appelle à un soutien accru de la communauté internationale pour venir en aide aux enfants et aux communautés dans le besoin. Et estime qu’il aura besoin de 3,5 millions Usd pour répondre aux besoins immédiats des populations touchées par la tempête tropicale Ana au Mozambique.
« Nous collaborons avec le gouvernement mozambicain et nos partenaires, pour apporter une aide vitale aux enfants et à leurs familles dans les zones touchées », a déclaré Maria Luisa Fornara, représentante de l’Unicef au Mozambique.
Selon l’Unicef, près de 21.000 personnes ont été touchées par le cyclone, dont beaucoup d’enfants. « Les dommages aux infrastructures ont un impact démesuré sur les jeunes survivants, avec au moins 77 salles de classe et six centres de santé endommagés ou détruits par la tempête. Cette dernière a laissé 2.000 élèves non scolarisés et des communautés sans accès aux services de santé ».
Dans les prochains jours, les équipes d’urgence de l’Unicef vont commencer à distribuer des fournitures essentielles telles que des seaux et des comprimés de purification de l’eau. Mais aussi du savon et des aliments thérapeutiques prêts à l’emploi pour les enfants malnutris. Et mettront en place des espaces d’apprentissage temporaires où les enfants dont les écoles ont été endommagées ou détruit peut apprendre ainsi que jouer en toute sécurité.
L’Afrique australe a été frappée par des inondations qui ont fait plus de 70 morts dans la région à la suite de la tempête tropicale Ana. En Madagascar, près de quarante-huit personnes ont été tuées et plus de 100.000 autres ont été contraintes de fuir leur foyer vers des abris de fortune. Au Malawi, au moins onze personnes sont mortes. Le pays a subi une coupure de courant à l’échelle nationale et certaines régions ont été déclarées zones sinistrées. Et le Mozambique, quant à lui, a signalé près de dix-huit décès.
La Rédaction