Au cours d’une discussion avec ses créanciers cette semaine à Paris, le président Hakainde Hichilema se convainc de l’obtention d’un plan de restructuration de la dette de la Zambie.
Pour le chef de l’Etat zambien, sa présence en France au côté de son homologue français Emmanuel Macron et du Premier ministre chinois Li Qiang va favoriser une accélération du processus.
« C’est notre désir de conclure la restructuration de la dette zambienne. Ça dure depuis trop longtemps », a-t-il indiqué. En fait, le président Hichilema compare la dette à un python qui paralyse le cou, les côtes et les jambes de son pays.
La Zambie a cherché de l’aide pour restructurer sa dette par le biais d’un mécanisme du G20 co-présidé par Paris et Pékin. Sans résultat probant jusqu’à présent.
Entre-temps, les États-Unis ont accusé le plus gros créancier de la Zambie, la Chine, de traîner les pieds. Selon un haut responsable du Trésor américain, des progrès ont toutefois été réalisés et un accord sur les créanciers bilatéraux officiels serait imminent. D’où, une restructuration de la dette de la Zambie représenterait une étape clé vers un déblocage d’un plan d’aide du Fonds monétaire international au pays.
Attendu en France pour un sommet international sur la finance jeudi et vendredi, le président Hichilema a affirmé attendre un accord prochainement. « Le cadre sur lequel nous devrions nous mettre d’accord dans les prochains jours, et la présence d’autres dirigeants montrent notre urgence à conclure », a-t-il déclaré.
Mervedie Mikanu