En Afrique, plusieurs épidémies de variole du singe ont été contenues pendant la pandémie de Covid-19 alors que l’attention du monde était ailleurs, et les épidémies en Europe et aux Etats-Unis sont préoccupantes. C’est ce qu’a annoncé le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) mercredi 18 mai.
Selon la principale agence de santé publique d’Afrique, des épidémies ont été observées en RDC, au Nigeria, au Cameroun et en Centrafrique. Elles ont été contenues sous le radar.
« Nous espérons également qu’une autre épidémie surviendra et nous y ferons face de la manière habituelle. Cependant, nous sommes préoccupés par certains pays à l’extérieur, en particulier en Europe, qui voient cette épidémie de variole du singe », a dit Ahmed Ogwell Ouma, directeur par intérim du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies.
Il souligne qu’il sera très utile de partager les connaissances sur la véritable source de cette épidémie.
La maladie, qui se propage par contact étroit, a été découverte pour la première fois chez des singes, survient principalement en Afrique occidentale, mais aussi centrale et se propage rarement ailleurs.
Une poignée de cas de virus, qui provoque des symptômes de fièvre et une éruption cutanée bosselée distinctive, ont été signalés ou sont suspectés en Europe et en Amérique du Nord.
Depuis les années 70, la variole du singe (monkeypox) circulait surtout au niveau du bassin du fleuve Congo, en RDC, au Cameroun et au Nigeria. Cependant, une bonne partie des cas recensés ces derniers jours n’ont pas réalisé de voyages récents dans ces régions.
Ali Maliki