En Afrique, le changement climatique a réduit les rendements des cultures. Le blé et le maïs sont parmi ceux qui sont négativement affectés dans la région de l’Afrique subsaharienne. C’est ce qu’a rapporté Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations Unies (Giec) dans un étude publié lundi 28 février. Selon le Giec, le changement climatique a réduit la croissance de la productivité agricole de plus d’un tiers (34%) depuis 1961.
« Le réchauffement futur va affecter négativement les systèmes alimentaires en Afrique en raccourcissant les saisons de croissance. Mais également en augmentant le stress hydrique. Un réchauffement climatique supérieur à 2°C va entraîner une réduction des rendements des cultures de base dans la majeure partie de l’Afrique par rapport aux rendements de 2005 », a indiqué le rapport.
Le rapport souligne l’impact négatif du changement climatique sur le tourisme. Mais aussi l’impact négatif des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les inondations sur les entreprises avec le potentiel d’aggraver la pauvreté.
En outre, le rapport indique également que la santé mentale et le bien-être sont affectés par les conditions climatiques locales. Les conditions météorologiques extrêmes sont également associées à des taux croissants d’anxiété. Mais aussi de trouble de stress post-traumatique ainsi que de dépression.
D’ici 2030, le changement climatique devrait plonger plus de trente millions d’Africains dans l’extrême pauvreté dans un scénario de référence de croissance retardée et non inclusive. Et que les prix alimentaires agissent comme le principal canal d’impact. Mais ce nombre est réduit d’environ la moitié dans le cadre d’une croissance économique inclusive, selon le Giec.
Ali Maliki