Le Kenya veut interdire l’importation de produits en acier et en fer à partir de l’année prochaine. L’annonce a été faite par le gouvernement ce vendredi 18 novembre. Cette décision vise à protéger les industries locales.
Selon le président William Ruto, les aciéries font partie des entreprises qui ont dû faire face à une concurrence féroce des produits manufacturés importés.
« Au cours des cinq dernières années, seize aciéries du pays ont été fermées en raison d’une concurrence féroce causée par quelques personnes travaillant pour le compte d’entreprises étrangères », a-t-il déclaré à la presse locale.
Il charge son cabinet de travailler sur un cadre politique pour garantir l’augmentation de pourcentage du produit intérieur brut. « Avec ces lois, nous avons l’intention d’augmenter le pourcentage d’industrialisation dans le pays pour 30 % d’ici 2030 », a dit le chef d’Etat kényan.
Au cours des cinq dernières années, les importations de fer et d’acier ont enregistré une augmentation constante, enregistrant un taux de croissance annuel composé de 10,9%, passant de 1,63 million de tonnes métriques manutentionnées en 2017 à 2,47 millions de tonnes métriques en 2021, selon l’Autorité portuaire du Kenya (KPA). .
En 2021, le Kenya a importé du fer et de l’acier d’une valeur de 35 milliards de shillings rien qu’en Chine, ce qui est attribué au nombre croissant de développements massifs d’infrastructures entrepris par des entrepreneurs chinois, ce qui a entraîné une demande accrue pour le produit.
Ali Maliki