Des filles et des femmes ougandaises sont mutilées dans des hôpitaux du Kenya et du Soudan du Sud. C’est ce qu’a dénoncé le gouvernement ougandais mardi 19 avril. Ces filles et femmes se faufilent dans ces deux pays pour subir secrètement des mutilations médicales. Mais Nairobi et Juba n’ont encore émis de commentaires quant à ce.
« Les mutilations génitales médicalisées (MGF) n’existent pas en Ouganda. Cela se passe dans les pays voisins. Ceux qui veulent pratiquer leur culture en pensant qu’ils vont le faire dans des environnements sûrs se rendent dans des établissements médicaux au Kenya ou au Soudan du Sud », a déclaré Peace Regis Mutuuzo, ministre ougandaise du Genre, à la presse locale.
Elle dit que si certaines filles et femmes recherchent volontairement une mutilation médicale. Et d’autres ont été mutilées contre leur gré lors de l’accouchement.
« J’ai eu connaissance des horribles histoires de mutilations médicalisées l’année dernière en septembre lorsqu’elle a dirigé une délégation de législateurs pour une mission sur le terrain dans les districts pratiquant les MGF. Les preuves recueillies auprès des survivants et des détenteurs d’obligations nécessitent un financement durable contre la pratique », a-t-elle ajouté.
En Ouganda, les MGF sont une pratique culturelle parmi des groupes ethniques, tels que les Sabiny, les Pokot, Tepeth et Kadam.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) définit les mutilations génitales féminines (MGF) comme toutes les procédures qui impliquent l’ablation partielle ou totale des organes génitaux féminins externes ou toute autre lésion des organes génitaux féminins pour des raisons non médicales. L’acte inhumain est considéré comme un passage de l’enfance à l’âge adulte. Afin de permettre aux filles d’être mariées.
Raymond Nsimba