Trois bases militaires de l’armée française ont été attaquée dans le nord et dans l’est du Mali. Ces bases ont été ciblées par des tirs de roquettes lundi 30 novembre.
Ces tirs n’ont fait aucune victime, a déclaré un porte-parole de l’opération Barkhane.
« Elles ont été touchées par des tirs indirects. Seule la base de la Minusma à Kidal a subi des dommages. Cette base de la mission des Nations unies au Mali est située à proximité du camp français », a déclaré Thomas Romiguier, porte-parole de l’armée française. L’Onu a condamné l’attaque.
Dans un communiqué diffusé sur Al Sabat, un média propagandiste des islamistes, Al-Qaïda revendique cette attaque. “Les attaques à la roquette des moudjahidines, en soutien à l’Islam et aux musulmans, ont visé les bases de l’armée Française infidèle”, précise le communiqué Al-Qaïda.
Les bases attaquées se trouvent à Kidal, Ménaka et Gao.
Le maire de Ménaka, Nanout Kotia, a dit avoir entendu des explosions en provenance de la base militaire, située en dehors de la ville, sans donner plus d’informations.
Le 10 Novembre dernier, le malien Bah ag Moussaune, chef militaire de la branche sahélienne d’Al-Qaïda, est mort au cours d’une opération aéroportée de l’armée française.
Pour venir à bout des djihadistes, 5.100 militaires français sont déployés au Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane.
Jacques Elenge