Au Mali, des hommes armés non identifiés ont tué une quarantaine de personnes dans une attaque contre un village dans la région de Mopti, dans le centre du pays, mardi 2 juillet, selon des responsables locaux.
Moulaye Guindo, le maire de Bankass indique que l’attaque a eu lieu lundi dans le village de Djiguibombo. C’est l’une des nombreuses zones du nord et du centre du Mali où des groupes djihadistes, affiliés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique, sont actifs depuis plus d’une décennie.
Des hommes armés ont encerclé le village et ont tiré sur les gens. Si ce dernier n’a pas fait un bilan précis des morts, deux responsables locaux, sous couvert d’anonymat, affirment qu’environ quarante personnes ont été tuées.
Ils indiquent que c’était un carnage, puisque les hommes armés ont encerclé le village où il y avait un mariage. « Il y a eu la panique, certaines personnes ont réussi à fuir, mais beaucoup ont été tuées, la plupart étaient des hommes », a expliqué un des responsables, cité par Reuters.
La violence s’est intensifiée dans la région centrale du Sahel en Afrique de l’Ouest. C’est depuis que les insurrections ont pris racine au Mali et se sont propagées au Burkina Faso et au Niger voisins, tuant des milliers de personnes et provocant le déplacement de millions d’autres.
Depuis 2020, l’insécurité a contribué à déclencher deux coups d’État au Mali, un au Burkina Faso et un au Niger. Les assaillants n’ont pas été identifiés. Aucun groupe n’a encore revendiqué la responsabilité de l’attentat.
Josaphat Mayi