Au Nigeria, plus de 1800 détenus se sont évadés de la prison d’Owerri, près de la plus grande ville nigériane, Lagos lundi 05 avril. Les sources sécuritaires affirment que les attaques menées par le groupe séparatiste de « peuples autochtones du Biafra » sont à l’origine de cette évasion massive. Une allégation rejetée par le groupe séparatiste qui «nie toute implication» dans cette évasion.
« Des militants armés de mitrailleuses et de grenades propulsées par des roquettes ont lancé une série d’attaques coordonnées, pendant la nuit de lundi, dans le sud-est du Nigeria, ciblant une prison où plus de 1844 détenus ont ensuite réussi à s’échapper. Les assaillants ont utilisé des explosifs pour faire sauter le bloc administratif de la prison« , a annoncé Francis Enobore, porte-parole de la prison nigériane attaquée. Il a ajouté que « trente-cinq détenus étaient restés à l’intérieur de la prison après l’évasion ».
Les habitants de la région d’Owerri craignent une montée de l’insécurité après cette évasion. Ces attaques présumées du groupe séparatiste surviennent moins de deux semaines après des violences dans le sud-est du Nigeria. Une douzaine d’agents de sécurité ont été tués dans des attaques contre quatre postes de police, des postes de contrôle militaires, ainsi que des véhicules de prison.
Ali Maliki