Près de six personnes tuées, dont quatre policiers. Tel est le bilan d’une attaque d’hommes armés dans l’Etat d’EBonyi, dans le sud-est du Nigeria, selon un communiqué de la police publié 9 mars.
Joshua Ukandu, porte-parole de la police dans cette zone, rapporte que « ces policiers ont été tués après un violent duel à l’arme à feu avec des voyous, alors que les deux civils dans les tirs croisés ».
Jusque-là, cette attaque n’a pas été revendiquée. Mais, la police soupçonne des membres du Mouvement des peuples autochtones du Biafra (IPOB). Selon M. Ukandu, les assaillants sont toujours en fuite.
Dans le sud-est du Nigeria, les attaques sont souvent attribuées à l’IPOB, qui nie systématiquement son implication dans ces violences. Ce mouvement milite pour un État séparé pour l’ethnie Igbo avec sa branche armée, le Réseau de sécurité de l’Est (ESN).
Le séparatisme est un sujet sensible au Nigeria, où la déclaration d’une République indépendante du Biafra par des officiers de l’armée Igbo en 1967 a déclenché une guerre civile de trois ans, causant plus d’un million de morts.
La Rédaction