Pour l’exercice 2025/2026 en juillet-juin, l’Ouganda offrira de nouvelles licences d’exploitation pétrolière et gazière dans l’objectif de stimuler les investissements dans le secteur et la croissance économique globale, selon la déclaration du ministre des Finances publiée mercredi 11 septembre.
Dans un discours définissant les priorités de l’Ouganda pour l’exercice financier 2025/2026, le ministre Matia Kasaija indique que « l’accélération des investissements dans le pétrole et le gaz contribuera à une croissance plus rapide de l’Ouganda au cours du prochain exercice financier ».
Cette source affirme que la dette de l’Ouganda reste soutenable. C’est malgré les dégradations de la note de crédit par les agences de notation. Le ministre Matia Kasaija explique que le pays s’est engagé à maintenir son ratio dette/PIB en dessous de 50 %.
En fait, en fin du mois d’août, Fitch a abaissé la note de l’Ouganda de B+ à B invoquant un accès réduit au financement concessionnel, des coûts d’emprunt intérieurs élevés et une baisse des réserves de change. La décision de Fitch fait suite à celle de Moody’s qui a également abaissé la note de l’Ouganda de B2 à B3 en mai, invoquant la capacité réduite de l’Ouganda à supporter sa dette.
Lancé en 2019, le dernier cycle d’octroi de licences des pays d’Afrique de l’Est s’est achevé au début de l’année dernière. L’arrêt a permis de distribuer les deux derniers des cinq blocs proposés.
Si l’Ouganda prévoit de démarrer l’année prochaine la production commerciale de pétrole à partir des champs existants dans le bassin d’Albertine Graben, à l’ouest du pays, le gouvernement affirme que 40 % environ du Graben a été exploré jusqu’à présent, où environ 6,5 milliards de barils de pétrole ont été découverts.
Josaphat Mayi