Et toujours La danse du vilain dans Le ventre du Congo, toujours Et les portes sont des bouches dans La mangeoire… et c’est Un bus nommé Kin La Belle qui est devenu la poubelle du monde…
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Bateki mboka d’où Le cauchemardesque de Tabu n’est rien face à l’enfer de Ebamba qui face à la misère manque des Répliques assassines, face à la misère même ses Pétales dorées ont laissé place à la saison sèche, et on commence même à vivre Un Hiver en Afrique centrale.
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Le pays est un Paradis v(i)olé, Lubila manque tous ses Rendez-vous à Matadi parce qu’en quittant son village, il savait qu’à Kin c’est la Révolution de la modernité, belle Généalogie d’une banalité avec laquelle Boya se masturbe sans sexe (Ah Pensée faux bore ! ), Lubila l’avait même dit à Ngamalo, et les deux pensaient qu’à Kin il y avait des TGV parce qu’ils ont eu à lire Tram 83…
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L’odeur du père sent les Péchés sucrés, et même sucés, et Entre les eaux, les gens continuent de frapper l’eau chaque jour qui passe en oubliant de lire Pourquoi j’ai choisi Kabila ? Un livre majeure dans la littérature mondiale sans doute parce qu’on sait sentir dedans La passion de l’Etat…
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Dans Les mathématiques congolaises, point de Remise en question, base de la décolonisation mentale et cela n’a jamais fait sourire Edimo Moïse qui partout crie Le Zaïre écrit. Mais ce Zaïre qui écrit, écrit en quelle langue? Ce Zaïre qui écrit, écrit quoi? Ce Zaïre qui écrit, écrit pour qui? C’est écrit Sans rancune.
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On baise, on copule, à Kin comme on tue et viole à l’est du pays, on baise, on circule à Kin comme L’ogre empereur mange nos vie à l’est-majesté. D’ailleurs même Le 34 est le nombre total de tous nos péchés capitaux, Boya l’a refusé un jour et on l’a tous violé sur l’autel de (L’errance) sexuelle Sans capote ni Kalashnikov. Après et c’est vrai, on rêve de La réinvention de l’Afrique…
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Les Rimes nationales sont toujours de (c) Rimes contre l’humanité et Mon pays va à vau l’eau, il va tellement à vau l’eau que ses lecteurs détestent Un croco à Luozi, Carte postale, Un boy à Prétoria, La Mercedes qui saute le trou, Pour un cheveu blanc etc. , Mes j’aime, si pas nos j’aimes sont devenus des livres importés bon marché que l’Occident subventionne sans réserve parce qu’il aime les congolais plus que tout, il tient à notre santé mentale, psychologique et physique, voilà pourquoi il rend accessible sa science sans barrière parce que le capitaliste né a tant d’affection pour ses enfants… Ainsi sont faites les lianes…
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Une vie après le Styx est un modèle de vie basique, tout est devenu Parole de perroquet, et Trésor, l’enfant de rue a violé devant nos yeux cette Belle et cruelle Mateso et depuis Les femmes de Pakadjuma sont en grève, la République est en grève, même moi je ne sais plus dire que Ma vie est un poème, même moi, je ne sais plus te dire Que ta volonté soit Kin(gakati), vraiment, Kabila doit partir, trop c’est trop, le pays n’a plus des ekonda, plus des sauterelles, des criquets, que des punaises et des moustiques qui boivent notre sang comme on boit nos finances à l’église et chez l’Etat, alors qu’on a plus rien (Bon ! Presque plus rien, et pendant qu’on ajoute aux riches, à nous les pauvres on retire même les plaies qu’on a, des plaies sur des plaies ça doit déplaire forcément…)
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La révolte métaphysique d’un jeune congolais ressemble à une Fleur dans la boue qu’on trouverait même à Barumbu en étant Happy dans la troisième jambe (Amsoria !). Vraiment Amsoria pour Mes élucubrations teintées de Divagations ! Vraiment Amsoria parce que Bâtir sa légende n’est pas une légende et moi j’ai choisi Le gros carat. Amsoria parce que dans Le champ de Dieu je chie mon inhumanité, je pisse mon aliénation et j’enfante mon oubli… vraiment : Amsoria !
Christian Gombo, Écrivain