«Nous avons foi en la libération de notre client. D’autant plus qu’au regard des éléments du dossier, il n’y a aucun acte de détournement de notre client Jammal. Les marchandises ont bien été achetées. Il a tout acheté. Les constructions ont été entamées à plus de 90% au camps Tshiatshi à Kinshasa», précise Me Serge Lepighe Muluntwe, l’un des avocats de Samih Jammal à sahutiafrica.net .
En attendant sa libération, Samih Jammal reste en prison.
Ses avocats ont, à plusieurs reprises, demandé sa libération provisoire sans succès pour raison de santé. «Notre client est moralement bien. Mais sa santé laisse à désirer. Il est vraiment malade. Et toutes nos demandes de liberté provisoire ont été rejetées pour diverses raisons, des raisons évolutives», déplore Me Serge Lepighe. Samih Jammal reste à la prison de Makala avec un élargissement dans un centre de santé où il suit son traitement.
Pour cet avocat, l’opinion a évolué sur la culpabilité de son client. «Les éléments dont on dispose montrent que le travaux lancés par notre client ont été bloqués parce que d’un côté le gouvernement ne lui avait pas indiqué les sites pour construire. Aussi d’un autre côté, l’Etat congolais n’a pas encore payé tout ce qu’il devait à notre client. A la lumière du dossier, nous voyons qu’avec la donne actuelle, il y a eu des influences politiques qui ont primé sur d’autres considérations. Entre le FCC et CACH (l’ancienne coalition au pouvoir), de part et d’autres, il y a des intérêts cachés », explique Me Serge Lepighe Muluntwe, l’un des avocats de Samih Jammal.
Samih Jammal a été condamné à 20 ans des travaux forcés dans le procès dit des 100 jours pour détournement des fonds alloués à la construction des maisons préfabriquées.
Alimasi Kambale