Au moins trois morts, dont deux enfants et une femme. Une vingtaine de blessés. Plusieurs dégâts matériels. Tel est le bilan avancé par un responsable de la société civile locale contacté par Sahutiafrica après l’explosion d’une bombe à Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, Est de la RDC.
Jusque-là, il s’agit encore d’un bilan provisoire. Une source locale confie que la bombe a explosé dans le camp de déplacés à Mugunga, près de l’église CEPAC. John Banyene, responsable de la société civile, fait état de vingt-deux blessés, conduits à l’hôpital.
Des images qui circulent sur les réseaux sociaux montrent des enfants gisant au sol, le camp de déplacés détruit par l’impact de l’explosion. D’après des sources, il s’agit d’une bombe larguée par les rebelles du M23.
« Ce sont des bombes qui viennent du côté du M23, parce qu’il y a une autre bombe qui tombe dans le camp de déplacés de Bushagala. Heureusement, il n’y a pas eu de dégâts humains », a déclaré John Banyene.
« Lorsque vous êtes à Mugunga, vous entendez les détonations qu’il y a au niveau des collines qui entourent Saké, parce que c’est là qu’il y a des affrontements. Aujourd’hui, Mugunga est beaucoup plus occupé par des déplacés qui viennent de Masisi et du Rutshuru. Des centaines de milliers de personnes sont exposées à des détonations et des bombes », confie un journaliste basé dans la région.
Dans l’est de la RDC, les combats se poursuivent entre l’armée et les rebelles du M23, qui ont pris le contrôle de la cité minière de Rubaya. La résurgence de cette rébellion, soutenue par le Rwanda, selon un groupe d’experts onusiens, a brouillé les relations entre Kinshasa et Kigali.
La Rédaction