Une forte attraction de gens s’observent au marché central de Kinshasa, capitale congolaise, Zando. Ils sont en ébullition et vont à la quête des articles pour les festivités du Nouvel An. En cette période de la quatrième vague de la pandémie de Covid-19, les mesures barrières sont presque à l’oubliette. Des masques de protection portées au menton pour certains. D’autres sans masques.
Malgré cela, la joie et le rire s’affichent auprès des vendeurs des articles féminins et pour enfants. « Cette période des fêtes devrait être éternelle. Les clients ont quadruplé et mes articles se vendent comme du pain », confie Alain, la trentaine et vendeur des pantoufles pour femmes. Ses articles sont étalés au sol et sous un parapluie. Il sirote sa bière et fait des pas de danse d’une musique congolaise.
Pour Mama, gérante d’une maison d’habillement pour enfants. Les habits des enfants et de femmes sont en vogue actuellement. « Les femmes sont les plus présentes ces derniers temps au grand marché. Parce qu’il y a des nouveaux arrivages sur le marché. Et ils sont très recherchés par la gent féminine »,dit-elle.
« Si tu es distrait à Zando, on prend le dessus sur toi »
Des bousculades de toutes allures. Tout le monde pressé. Des sacs à dos portés à la poitrine par certains. Des voleurs et pickpockets observent pour tenter une occasion dans ce grand bazar kinois. « Au grand marché, il faut avoir tous les sens à sa disposition. J’ai été victime la semaine dernière. C’est risqué de venir au grand marché car vous êtes exposés au vol », relate Fatima, la vingtaine. Elle porte son sac au niveau de son cou en représailles des possibles voleurs.
Il est 18 heures passées de 20 minutes. Des magasins sont toujours bondés des clients. « Nos locaux ferment à 17 heures normalement, mais la clientèle s’est ajoutée. Les demandes sont multiples. Si nous fermons avant, on risque de rater des (Nzombo le soir) derniers clients…(rires) », déclare Kadima, gérant d’une maison d’habillement tous genres confondus. Il fait des comptes avec un sourire aux éclats.
À Kinshasa, la population afflue les grands marchés pour les festivités de fin d’année. À la recherche des produits de première nécessité ou encore des nouveaux vêtements pour fêter le Nouvel An en famille. Et ce malgré, la crise sanitaire a aggravé la situation économique de nombreuses familles congolaises.
Ali Maliki