Jeudi 21 juillet, le ministre congolais des Ressources hydrauliques et Electricité, Olivier Mwenze Mukaleng, s’est imprégné de l’avancée des travaux de construction de la première usine moderne de captage d’eau potable à Kinshasa, capitale de la RDC.
Situé dans la partie ouest de la ville, l’usine de traitement d’eau de Binza Ozone va produire 110.000 m3 par jour pour la première phase. Au total, 330.000 m3 seront desservis au quotidien aux habitants de Kintambo, Ngaliema, Selembao et Gombe d’ici octobre prochain et cela va décharger l’usine de Ngaliema I.
La partie génie civile étant terminée, l’ouvrage n’attend plus que du matériel stocké au port de Matadi, situé dans la partie ouest de la RDC pour finaliser le projet.
« Le projet a enregistré un ralentissement dans son exécution lié notamment à la pandémie de Covid-19. Mais il y a beaucoup d’avancées réalisées », a assuré le ministre congolais. Il est en tenue décontractée, casque blanc sur la tête, bottes de chantiers aux pieds.
Il a profité de l’occasion pour alerter les services de douanes de s’activer pour libérer une quarantaine de conteneurs constitués de matériels commis à la finalisation du projet, « bloqués au port de Matadi ».
Et M. Mukaleng annonce pour ce vendredi une importante réunion d’harmonisation entre le gouvernement congolais et les parties prenantes à la réalisation du projet pour aplanir les divergences. « Nous avons l’intention de terminer les ouvrages de la première phase de l’usine d’Ozone d’ici octobre 2022 », a-t-il souligné.
Sur le plan technique, l’exécution des travaux sur la partie de captage d’eau est évaluée à 82% de réalisation. 76% pour le site de rejet de boue et l’usine de traitement 84%. « Globalement, la réalisation des travaux de l’usine se situe à 82% », a dit Jonas Ntaku Salabiaku, directeur général de la régie de distribution d’eau (Regideso).
Il ajoute que comparativement à l’usine de N’djili, celle-ci va l’égaler en matière de production journalière. N’djili produit 330.000 m3 tandis qu’Ozone aura 330.000 m3.
« En termes d’ouvrages, l’usine d’Ozone est plus moderne et plus compacte. La particularité est qu’elle va utiliser des décanteurs laminaires alors qu’ailleurs, il y a des décanteurs classiques », a poursuivi le directeur général.
François Kitoko