Au moins quarante-cinq rebelles de Forces démocratie alliées (ADF) ont été abattus. Et plusieurs bases rebelles détruites. C’est le bilan des opérations de l’armée congolaise à Beni, dans l’est de la RDC. L’annonce a été faite par le lieutenant Anthony Mwalushayi, porte-parole de l’armée, vendredi 13 août. Mais il affirme que ce bilan est encore provisoire. Et confie que les offensives contre les rebelles ADF se poursuivent.
D’après lui, «l’armée a utilisé des hélicoptères de guerre dans le cadre des opérations militaires pour le pilotage».
«Votre armée, dans la vallée de Mwalika, a découvert les bastions de l’ennemi qui avait érigé des positions pour déranger la population. Après avoir analysé tous les renseignements, votre armée a bombardé ces bastions. C’était le dimanche soir que nous avons commencé à pilonner sur les positions ADF. Nos troupes sont entrés nuitamment et ont opéré. Aujourd’hui, j’ai l’honneur de vous annoncer que nous avons vu quarante-cinq corps de rebelles ADF, dont deux grands commandants», a déclaré le lieutenant Anthony Mwalushayi.
Contacté Sylvain Ekenge, porte-parole du gouverneur du Nord-Kivu, indique à SahutiAfrica que «l’armée loyaliste a récupéré le centre de formation de jihadistes dénommée LAE 2 où les rebelles frabriquaient des explosifs pour déstabiliser la région de Beni». Il ajoute que «plusieurs leaders des ADF ont été tués lors des bombardements».
«Nous sommes dernière les fardc nous les appelons de continuer à intensifier les opérations sur terrain pour obtenir la paix», a indiqué Étienne Kasika, coordinateur de la société civile locale. Il appelle la population a coopéré avec les services de sécurité pour dénoncer les rebelles.
Depuis plus d’une décennie, la situation sécuritaire est instable à Beni. C’est suite à la présence de plusieurs groupes armés, dont les ADF. Selon les États-Unis d’Amérique, les ADF sont des terroristes affiliés à l’État islamique (EI).
Augustin Sikwaya depuis Beni