Le troisième groupe des forces Kényanes, avec leurs matériels de combats, ont commencé à se déployer dimanche 27 novembre à partir de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, Est de la RDC.
Selon l’armée, c’est dans le but de contraindre les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) à se retirer des zones qu’ils occupent dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo, conformément aux résolutions du mini-sommet des chefs d’État, tenu mercredi 23 novembre à Luanda, capitale d’Angola.
« L’arrivée des troupes kényanes, contingent régional de la Communauté de l’Afrique de l’Est, est une réponse au rapport du comité de Luanda. S’il y en a de ceux qui estiment qu’ils ne peuvent pas obéir aux ordres donnés par sept chefs d’État, c’est vraiment du désordre. Ils doivent déposer les armes », affirme le général Emmanuel Kaputa, commandant adjoint de la force de l’EAC.
De son côté, le lieutenant-colonel Dénis Obiero, commandant de cette unité kényane, rassure que la destination de ces troupes reste le champ de bataille. « Notre place n’est pas en ville de Goma, mais sur le champ de bataille aux côtés des FARDC face au M23 avec comme objectif principal, rétablir la paix et la sécurité », déclare-t-il.
Après leur arrivée, ces forces kényanes ont rejoint les militaires des FARDC sur la ligne de front en territoire de Nyiragongo. L’armée kenyane réitère le soutien de la population pour vaincre ce combat contre le M23.
« La population n’a qu’à soutenir la force régionale parce que c’est ça la réponse à l’insécurité causée par les groupes armés y compris le M23 », appelle le général Emmanuel Kaputa.
Reagan Kimbale