Mardi 7 février, les mouvements citoyens ont décidé de suspendre momentanément les manifestations contre la force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’est et les rebelles du M23 à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, Est de la RDC.
Cette décision a été prise décision afin de permettre aux élèves de passer les épreuves de l’examen du premier semestre et aux parents de s’approvisionner en nourriture.
« La population de Goma est invitée à reprendre ses activités normales à partir de demain mercredi 08 février 2023. Cela va permettre aux enfants (écoliers) de poursuivre avec les examens scolaires, mais également aux familles de faire des provisions dans leurs maisons étant donné que la population vit au tôt du jour », peut-on lire dans le communiqué.
Mais cette suspension est soumise à une condition pour un délai d’une semaine. « Si endéans une semaine le gouvernement militaire du Nord-Kivu ne fait rien pour trouver des solutions aux revendications du peuple, les manifestations non-stop reprendront jusqu’au départ de la force de l’EAC et de la Monusco », poursuit le même communiqué.
Lundi 6 février, les activités socio-économiques ont été paralysées la ville de Goma à cause d’une manifestation contre la force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’est et les rebelles du M23. Les mouvements citoyens déplorent les actes inciviques, de destruction méchante, de pillage et même des discours de haine qui n’ont rien à voir avec l’appel à la journée ville morte.
De son côté, le gouverneur lieutenant-général Constant Ndima Kongba condamne les cas de dérapage enregistrés au cours de ces manifestations. Et rassure aux manifestants que leur revendication était bel et bien remontée au niveau de Kinshasa.
RK