En RDC, un atelier s’est ouvert à l’approche de l’expiration du moratoire de la transformation des concentrés de cuivre sulfure, lundi 29 mars à Lubumbashi. Deux points étaient au centre des discussions. L’évaluation du moratoire sur l’autorisation d’exportation des concentrés de cuivre et du cobalt signé le 12 octobre 2020. Mais aussi l’étude de modalités sur l’application de deux innovations de la loi minière de 2018, dont celle qui vise à protéger les intérêts des communautés locales. Ce moratoire arrive à terme le 12 avril prochain.
Willy Kitobo, ministre des Mines congolais, affirme que ces travaux visent la recherche des solutions adéquates autour de la problématique de transformation locale des concentrés de cuivre. « Cet atelier est un cadre de réflexion et de dialogue permanent entre les experts du secteur, afin d’assurer un climat d’affaires apaisé en RDC », a-t-il dit.
Lors de la journée d’ouverture, les organisateurs ont présenté aux participants deux technologies de transformation du cuivre sulfure au niveau local. La première est industrialisée par l’usine moderne LCS de Kolwezi qui produit le cuivre blister à hauteur de 99%. La seconde exploite la bio-lixiviation des sulfures. Certains conférenciers exposent leurs projets d’infrastructures énergétiques avec comme objectif principal de diminuer le déficit en électricité des miniers.
Les miniers et les experts du secteur minier, plusieurs personnalités provinciales du Haut-Katanga et du Lualaba, ainsi que les organisations de la société civile participent à cet atelier.
Junior IKA