La division provinciale de la santé en Ituri, Est de la RDC, a fait état d’au moins 208 femmes décédées, en donnant naissance depuis le début de l’année 2023.
Selon Dr Doudou Kovele, Médecin-chef du Programme national de santé de reproduction (PNSR), la cause est que « les femmes ne respectent pas les pratiques essentielles ».
« La femme se présente au centre de sante dès qu’elle soupçonne un retard des règles. La femme va à la consultation prénatale (CPN) au moins quatre fois durant la grossesse à partir du premier trimestre. La femme enceinte discute le plan d’accouchement avec le prestataire pendant les CPN. La femme enceinte mange des aliments riches en protéines et en vitamines trois fois par jour. La femme enceinte dort toutes les nuits sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide », rappelle le Dr. Doudou Kovele.
Toutefois, il fait remarquer que plusieurs femmes accouchent souvent en brousse par manque de moyens financiers pour se rendre dans une structure sanitaire, mettant ainsi en danger leur santé ainsi que celle de l’enfant.
« Le contexte sécuritaire aussi pause problème, faute des moyens certaines femmes accouchent à la maison et quand la situation se complique, elles viennent à l’hôpital déjà tard. Au-delà de ça. La femme enceinte prend le traitement préventif contre la malaria, l’anémie et les vers intestinaux. La femme enceinte se fait dépister volontairement du VIH pour connaître son statut sérologique afin de bénéficier d’une prise en charge appropriée et protéger son bébé », a-t-il indiqué.
L’instabilité de la sécurité dans l’est de la RDC, ne favorise pas l’amélioration de la santé des populations.
RK