Près de quatre personnes sont mortes au Kenya des suites de la fièvre jaune, qui vient d’être détectée dans le pays pour la première fois depuis des décennies. C’est ce qu’a annoncé le ministère kényan de la Santé lundi 07 mars. Selon la même source, les cas ont été enregistrés dans le comté rural d’Isiolo, à environ 270 kilomètres au nord de la capitale Nairobi.
« Nous avons un décès supplémentaire aux trois que nous avions signalés plus tôt », a déclaré Patrick Amoth, directeur général du ministère kenyan de la Santé, dans les propos relayés par l’AFP. Il indique le risque de propagation supplémentaire était faible, car l’épidémie s’est produite dans une région peu peuplée.
« En raison de la démographie d’Isiolo, en termes de nombre de personnes et de la façon dont les gens sont largement dispersés, cela le rend un peu facile à contrôler. Cependant, 25% du pays a été classé comme à haut risque », a-t-il ajouté.
Le Kenya, un pays sans épidémie de fièvre jaune depuis les années 1990, a signalé le 12 janvier son premier cas depuis des décennies.
La maladie se transmet d’homme à homme via le moustique, qui aspire le virus puis le transmet lorsqu’il pique quelqu’un pour un repas de sang. Les moustiquaires, les insectifuges et les vêtements longs sont également considérés comme de bonnes formes de protection.
Les vaccinations contre la fièvre jaune sont systématiquement recommandées aux voyageurs partant en safari au Kenya.
Ali Maliki