Le Ceebu jën (riz au poisson), plat sénégalais, a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. C’est ce qu’a annoncé l’Organisations des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) sur les réseaux sociaux mercredi 15 décembre. Le Ceebu jën rejoint la pizza italienne ou le couscous marocain.
Selon Seneweb, un média local sénégalais, « le dossier du Sénégal a été adopté à l’unanimité et sans débat ». La même source ajoute que « l’inscription du riz au poisson ouvre de grandes perspectives pour l’exportation de l’identité du Sénégal, mais aussi à l’économie touristique qui pourra profiter de ce nouveau label ».
« Je salue l’inscription du Ceebu jën, plat national sénégalais, sur la liste du patrimoine immatériel de l’Unesco. C’est une belle illustration de la renommée internationale de l’art culinaire sénégalais », a réagi le président Macky Sall sur les réseaux sociaux.
Le Ceebu jën (thiéboudiène) tire son origine à Saint-Louis, ville côtière dans le nord du Sénégal. C’est un plat composé de riz, de poisson et d’une variété de légumes. Il est servi comme plat de déjeuner dans la plupart des ménages. Mais également dans les restaurants sénégalais. Selon l’Unesco, « tout le monde attribue l’invention de ce mets à Penda Mbaye, une cuisinière du village de Guet-Ndar ».
« Le colonisateur avait imposé les cultures commerciales à la colonie et introduit du riz importé de ses colonies d’Indochine en substitution aux cultures vivrières. Les communautés ont su, dans la résilience, s’adapter en inventant une recette à base de riz et de poisson : le Ceebu jën », a rapporté l’Unesco.
Trésor Mutombo