Au moins cinquante-sept éléphants sauvages ont été vendus aux enchères. Le ministère namibien de l’Environnement l’a annoncé ce mercredi 11 août. D’après les autorités, cette vente aux enchères aide à trouver un « équilibre entre la conservation des éléphants et la gestion des risques». Mais plusieurs défenseurs de l’environnement rejettent les affirmations du gouvernement sur le conflit homme-éléphant.
«Nous espérions vendre les 170 éléphants, même s’il s’agissait d’un seul acheteur, à condition qu’ils remplissent les conditions. Les éléphants restants sont dans leur habitat naturel pour le moment», a déclaré Romeo Muyunda, porte-parole du ministère namibien de l’Environnement, à un média local.
«La capture commencera ce mois -ci. Et sera effectuée par des opérateurs de capture de gibier enregistrés en Namibie et supervisée par les responsables du ministère», a-t-il ajouté.
En Namibie, la campagne de conservation a vu sa population d’éléphants passer d’environ 7.500 en 1995 à 24.000 en 2019. Les conflits homme-éléphant ont entraîné des morts ainsi que de dommages matériels importants, selon le gouvernement namibien.
Ali Maliki