Près de onze militaires ont été tués jeudi soir dans des attaques menées par des présumés djihadistes contre une poste de gendarmerie dans le nord du Burkina Faso, près de la frontière nigérienne. C’est ce qu’a rapporté l’armée burkinabé vendredi 10 juin.
Selon l’état-major, une quarantaine de djihadistes ont été tués, de l’armement et d’importants matériels récupérés par l’armée à la suite de ces attaques.
« Quatre gendarmes ont été tués par une attaque contre leur détachement à Barani dans la région de la boucle du Mouhoun au Nord-est. Et à Karma, près de Ouahigouya (nord), un soldat burkinabé et un civil ont été tués dans une attaque contre une mine d’or, par des hommes armés non identifiés », a indiqué l’armée dans un communiqué.
Depuis 2015, les parties Nord et Est du Burkina Faso font face à des attaques djihadistes récurrentes perpétrées par des mouvements terroristes affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique.
Après une relative accalmie lors de sa prise de pouvoir, le nouvel homme fort du pays, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba est confronté à une recrudescence d’attaques djihadistes qui ont fait depuis mi-mars plus de 200 morts, civils et militaires.
Mervedie Mikanu