Il fallait s’adapter face à la crise sanitaire du Coronavirus. C’est ce qu’a confié Salif Traoré alias A’salfo, commissaire général du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA). «Aujourd’hui, nous avons réuni un grand nombre de jeunes que nous avons sensibilisés à la vaccination. Le FEMUA est plutôt une aubaine. C’est une plateforme qui va pouvoir sensibiliser sur les mesures barrières. Mais aussi pousser les personnes les plus sceptiques à se vacciner», a déclaré A’salfo à Sahutiafrica. D’après lui, ce festival se veut être un canal de sensibilisation efficace contre la pandémie.
A’salfo affirme que «ce festival qui, au départ était un obstacle pour la lutte contre le COVID-19 a été transformé en aubaine». Pour l’artiste ivoirien, «il était important à un moment donné de dire que la culture peut-être une opportunité et non un obstacle».
«C’est un FEMUA sensibilisation parce qu’on a mis l’accent sur la pandémie et la vaccination. Voilà pourquoi on dit paix et développement. On ne peut pas avoir le développement, quand on a une population qui est malade. Il faut inciter cette population à être en bonne santé avant le développement. Il faut forcément appuyer sur la gâchette de la sensibilisation afin que tout le monde soit sensibilisé à la vaccination», dit-il.
«Nous avons mis ce FEMUA en place non seulement de permettre à ce projet d’être pilote. Mais aussi de montrer à tout le monde que c’est possible. On peut vivre avec la maladie. Mettons des mécanismes pour l’éviter. On peut prendre la culture pour vaincre la pandémie», ajoute-t-il.
Depuis mardi 07 septembre, le FEMUA a ouvert ses portes. Une reprise qui intervient après le report en 2020. Une situation qui réjouit les mélomanes à Abidjan. Des podiums installés. Mais le festival se déroule dans le strict respect des gestes barrières. Le port de masque est obligatoire. Dans chaque entrée, des désinfectants sont utilisés.
«C’est plus qu’une renaissance parce que quand les mesures de restrictions sont venues dans tous les pays du monde. Le premier secteur touché a été la culture», conclut-il.
Trésor Mutombo envoyé spécial à Abidjan